Effacer son casier judiciaire

Le casier judiciaire, document officiel retraçant les condamnations, se décline en trois volets : le bulletin n°3 accessible au citoyen, le n°2 réservé à certaines administrations, et le n°1 exclusivement destiné à la justice. Une procédure d’effacement existe pour le bulletin n°2, permettant d’accéder à certaines professions.

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Un casier judiciaire à 3 volets

Chaque citoyen a un casier judiciaire. Il s’agit d’un document officiel sur lequel figurent les éventuelles condamnations prononcées. Si la personne n’a jamais été condamnée, on dit que son casier est « néant » : il ne porte trace d’aucune condamnation.

Il existe trois volets, appelés bulletins, du casier judiciaire :

Le bulletin numéro 3

Il ne peut être délivré qu’à la personne concernée, désormais par demande en ligne.

Il comporte uniquement les condamnations pour les crimes et délits les plus graves, comme par exemple les condamnations à une peine supérieure à 2 ans d’emprisonnement.

C’est ce casier qui surnommé « extrait  dans le langage courant et qui peut être sollicité par un employeur dans le cadre d’une embauche.

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Le bulletin numéro 2

Seules certaines administrations et certains organismes privés peuvent avoir accès à ce casier pour des motifs précis énumérés par la loi.

Par exemple : la préfecture, un employeur pour un emploi en lien avec les mineures, avec la santé.

Il comprend l’ensemble des décisions et condamnations à l’exception de certaines, comme par exemple :

  • Décisions à l’encontre des mineurs.
  • Condamnations prononcées pour des contraventions.
  • Décisions prononçant le retrait de l’autorité parentale.

C’est ce casier judiciaire qui peut faire l’objet d’une procédure effacement.

 Au moment de l’audience, ou six mois après une condamnation, un condamné peut saisir le Tribunal Correctionnel afin de solliciter que la condamnation ne figure plus sur ce volet.

Cette démarche est importante car elle permet d’avoir accès à un certains nombres de profession : chauffeur VTC, infirmier ou infirmière, chef d’entreprise…

Pour convaincre la juridiction il convient de démontrer des efforts sérieux d’insertion mais également la nécessité de cet effacement pour des raisons personnelles ou professionnelles.

L’avocat rédige une requête motivée avec les documents justifiant la demande.

Une audience se tient ensuite devant le Tribunal et l’avocat démontre oralement el bienfondé de la requête.

L’aide d’un avocat est importante pour réunir les pièces utiles et développer l’argumentation juridique et factuelle qui pourra convaincre le Tribunal de vous accorder cette mesure de faveur.

Le bulletin numéro 1

Le bulletin n°1 est le plus complet.

Il comprend l’ensemble des condamnations et décisions de justice.

Seuls les juges, le procureur de la République et l’administration pénitentiaire ou le service chargé de l’exécution des décisions pénales et de la réinsertion des personnes condamnées peuvent le solliciter.

L’auteur de l’infraction ne peut pas en obtenir de copie mais il peut le consulter après avoir adressé une demande au procureur de la République de sa résidence.

Ce bulletin ne peut pas faire l’objet de la procédure d’effacement décrite ci-dessus.

Auréa De Oliveira

Titulaire d’un Master en droit pénal et sciences criminelles elle a clôturé son cursus par un Master en droit de la matière pénale, étudiant auprès du Professeur Jean Pradel. Avocate collaboratrice du cabinet JD Avocats depuis 2023, elle intervient dans tous les domaines du droit pénal et devant toutes les juridictions pénales. Elle parle couramment anglais.

Caroline BROMBOSZCZ

Titulaire d’un master en droit privé et sciences criminelles, elle a clôturé son cursus par un master en responsabilité médicale, étudiant la liquidation des préjudices auprès de Monsieur Benoît MORNET. Après une première expérience, elle rejoint le cabinet JD AVOCATS en 2021. Elle intervient devant toutes les juridictions pénales. Elle parle couramment anglais.

Loïc Sarrat

Titulaire d’un Master d’Etudes pénales et criminelles, il a rejoint le cabinet JD AVOCATS à l’issue du stage clôturant la formation reçue à l’école des Avocats de Lille, en 2017. Il intervient devant toutes les juridictions pénales – Tribunal Correctionnel, Cour d’Appel, Cour d’Assises.

Il est également lauréat 2017 du 1er prix de plaidoirie des élèves-avocats du Mémorial de Caen, et coordinateur pénal du barreau de Lille entre 2023 et 2025. Il parle couramment Anglais.

Audrey Jankielewicz

Diplômée en droit privé et sciences criminelles, elle a rejoint le cabinet de Maître Julien Delarue en 2010 avant de devenir son associée en 2017. Audrey Jankielewicz plaide devant toutes les juridictions pénales – Tribunal Correctionnel, Cour d’Appel, Cour d’Assises.

Elle a également acquis une expérience dans l’assistance des victimes qui lui permet de conseiller et d’assister ses clients au cours de ce long processus.

Co-présidente de la commission victime du Barreau de Lille.

Julien Delarue

Inscrit au Barreau de Lille depuis 1999, il a d’abord travaillé aux côtés d’Éric Dupond-Moretti avant de fonder son cabinet en 2005. Intervenant exclusivement en droit pénal général, droit pénal économique et financier, droit pénal routier, il assure depuis 20 ans la défense de ses clients depuis les premiers instants de la garde à vue jusqu’à l’audience.

Ancien Membre du Conseil de l’Ordre du Barreau de Lille, Julien Delarue a également fait partie du comité directeur de l’Association des Avocats Pénalistes (http://associationdesavocatspenalistes.fr). Son expérience lui permet aujourd’hui de plaider devant tous les Tribunaux Correctionnels, Cours d’Appel et Cours d’Assises.